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Timbre Poste Algérie
N° Y&T 306
En l’honneur du Corps de Santé Militaire
Effigie du Dr. A. Laveron
Dr. Alphonse Laveran (1845-1922)
Prix NobelDécouverte de l'hématozoaire du Paludisme.
Alphonse Laveran (1845-1922), autre médecin militaire, séjourna à Constantine de 1878 à 1833; sa découverte de l'hématozoaire lui valut le prix Nobel en 1907.
Laveran est né le 18 juin 1845 à Paris, au coeur du Quartier Latin, tout près du Val-de-Grâce, où son père, médecin militaire et professeur, occupait la chaire des 'maladies et épidémies aux armées'.
Après avoir fait ses études classiques au collège Sainte Barbe, puis au lycée Louis le Grand, le jeune Laveran intègre en 1863 limicole du Service de Santé Militaire de Strasbourg, dont notre école de Lyon puis de Lyon-Bron est l'héritière directe, comme en témoigne la symbolique de votre insigne de tradition. Il suit dès lors les cours de la faculté de médecine de Strasbourg. Nommé interne des hôpitaux en 1866, il soutient en 1868 sa thèse de doctorat et rejoint aussitôt l'Ecole d'Application du Val-de-Grâce. A l'issue en 1869, il est affecté à l'armée de l'Est et participe aux combats de Gravelotte puis au siège et à la capitulation de Metz. Rapatrié sanitaire, il peut néanmoins rentrer en France et servir à l'Hôpital Militaire de Lille jusqu'à la fin des hostilités. Après la capitulation de Paris, il reprend en mars 1871 son poste à l'hôpital Saint Martin où il soigne les blessés lors de l'insurrection de la Commune.
Affecté en 1873 au 10' Hussard à Pontivy, Laveran prépare l'agrégation du Val-de-Grâce qu'il obtient l'année suivante en compagnie de Lereboullet et Lacassagne (c'est la célèbre promotion des 3 a).
Condisciple de Laveran à Strasbourg, Alexandre Lacassagne fut nommé en 1888 professeur de médecine légale à Lyon et la ville, en donnant son nom à une grande avenue, a rendu hommage à celui qui est considéré comme le créateur de la méthode médicolégale. Mais les relations lyonnaises de Laveran ne se limitent pas à son amitié pour Lacassagne. Jeune agrégé du Val-de-Grâce dans la chaire inaugurée par son père, il écrit non seulement un traité d'épidémiologie militaire, mais édite également en 1879, en collaboration avec le professeur J. Teissier de Lyon, un ouvrage de médecine interne fort prisé à l'époque.
En 1878, son temps d'agrégation terminé, Laveran est affecté aux hôpitaux de la division de Constantine, et successivement à ceux de Bône, Biskra et Constantine, où il est promu en 1879, médecin major de 1' classe. C'est à Constantine, en 1880, que Laveran décrit dans le sang d'un soldat paludéen, des corps sphériques pigmentés identifiés à l'hématozoaire du paludisme, découverte fondamentale aussitôt rapportée à l'Académie de Médecine et à l'Académie des Sciences. En 1882, en Italie il retrouve les mêmes éléments parasitaires chez les paludéens de la campagne romaine.
En 1884 et pendant 10 ans, Laveran devient au Val-de-Grâce le quatrième titulaire de la chaire 'd'hygiène militaire' dans laquelle il succède à Edmond Vallin, qui fut en 1888, le premier directeur de l'École de Santé de l'Avenue Berthelot. Durant cette période, le professeur Laveran développe un vaste programme d'enseignement pratique et écrit un remarquable traité d'hygiène. Élu à l'Académie Nationale de Médecine en 1893, puis à l'Académie des Sciences, il reçoit la médaille de Jenner décernée par la Société Épidémiologique de Londres.
Après avoir été promu Médecin Principal, Laveran arrivé au terme de son mandat professoral, demande une affectation proche de Paris, lui permettant sans nuire à ses fonctions médicomilitaires, de poursuivre ses recherches. Les autorités hiérarchiques de l'époque, prenant ombrage de sa notoriété scientifique, au lieu de répondre à cette légitime attente, confient à Laveran la chefferie de l'Hôpital Militaire de Lille puis la direction du Service de Santé du Xle corps d'Armée à Nantes. Privé d'un service hospitalier susceptible d'alimenter ses recherches et d'un laboratoire pour les mettre en oeuvre, l'illustre savant demande à regrets et obtient en 1886, à 50 ans, sa mise à la retraite du Service de Santé de l'Armée.
Ducloux et Roux l'accueillent alors à l'institut Pasteur et débute alors pour ce prestigieux chercheur, une deuxième carrière pastorienne toute consacrée à la médecine parasitaire. Le paludisme y occupe naturellement une place privilégiée. Ardent défenseur de Donald Ross, Laveran montre qu'en Camargue et en Corse, les localités infestées par la malaria sont des zones de prédilection des anophèles. La transmission de l'hématozoaire par le moustique étant finalement admise, Laveran s'implique fortement dans la lutte antimoustiques mais il consacre aussi des travaux essentiels aux trypanosomes et aux leishmanies.
En 1907, il fonde la Société de Pathologie Exotique qu'il présidera pendant 12 ans et qui prochainement honorera un autre prestigieux ancien de notre école, le Médecin Général Léon Lapeyssonie.
C'est en 1907, que l'institut royal Carolin de Stockholm décerne à Alphonse Laveran le prix Nobel de physiologie et de médecine pour l'ensemble de ses travaux sur le rôle des protozoaires comme agents infectieux. Le montant du prix sera utilisé pour l'installation à l'institut Pasteur d'un laboratoire 'des maladies tropicales' où désormais vont converger du monde entier les observations faites en parasitologie humaine. L'illustre savant est alors très souvent à l'honneur. Membre de très nombreuses sociétés savantes nationales et étrangères, ses mérites sont partout célébrés en Europe, en Amérique et en Asie. Jusqu'à sa mort en 1922, Laveran continuera ses recherches à l'institut Pasteur.
Savant de renommée mondiale, admirable ouvrier de la science, votre parrain a aussi laissé le souvenir d'un Médecin et d'un Officier de haute valeur morale. D'un abord froid, peu disert, mesuré, prudent, juste et bon, il alliait la réserve conjuguée de l'homme des Flandres et de la Lorraine. Totalement désintéressé, d'une indépendance morale absolue, il est allé, étranger à l'opinion des autres, jusqu'au bout de la voie de chercheur qu'il s'était tracée.


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