Non dentelé

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Un peu de lecture

Faune – Espèces protégées et interdites à la chasse
Cerf de Barbarie Cervus elaphus barbarus
Après avoir, au cours des temps géologiques, occupé une place prépondérante parmi la faune de la partie septentrionale du continent africain, le genre Cervus n’est plus représenté actuellement que par une seule espèce, le cerf de Barbarie, localisé dans une étroite bande littorale de l’Est algérien.
Parmi les divers cerfs qui ont vécu en Afrique, il est le seul dont on puisse affirmer la survivance jusqu’à nos jours.
Mais l’espèce est en voie de disparition. Car de tout temps, le cerf fut très chassé, surtout à l’époque romaine comme en témoignent les nombreuses mosaïques retrouvées près de Constantine et d’Alger, relatant des scènes de chasse.
Vers 1740, il vivait encore aux environs de Skikda et dans la forêt de l’Edough, au-dessus de Annaba, où pendant longtemps encore on découvrit ses bois enfouis dans l’humus.
Actuellement, il reste quelque 300 à 400 cerfs diversement répartis dans les régions forestières de Annaba, de Bouchegouf et surtout d’El Kalaâ.
C’est un animal de belle taille, d’une hauteur de 1,30 m à 1,40 m à l’épaule pour un poids vif de 150 à 225 kg ; la femelle, plus petite, n’atteint guère que 0,90 m à 1 m pour un poids de 100 à 150 kg.
Le corps est entièrement couvert de poils dont la teinte varie selon les saisons. En été, la robe est brun clair, parsemée de taches blanches disposées en lignes longitudinales. En hiver, le poil s’allonge et prend une teinte brun foncé.
Les bois atteignent un développement de 80 cm avec un écartement de 65 cm entre les pointes et une circonférence de base de 15 cm. Leur coloration est généralement marron avec des extrémités plus claires.
Le cerf de Barbarie se nourrit de broussailles, d’herbes, de jeunes pousses, de maquis et de feuilles de chêne-liège. Au printemps et en été, il n’hésite pas à sortir des forêts, surtout la nuit.