La série en épreuves de luxe du 225 au 241 (sauf 233) + 233a et 243 à 244

La série en épreuves de luxe du 225 au 241 (sauf 233) + 233a et 243 à 244



Un peu de lecture

Chaînes brisées
Au mois de février 1945, se termine la libération de l’Alsace, et, à l’exception de quelques poches sur la côte Atlantique, de la France.
Les timbres en service sont tous des types provisoires : Depuis le 1er novembre 1944, le type Pétain n’est plus accepté pour l’affranchissement et a été remplacé par la Marianne et le Coq dits d’Alger, les ' Arc de triomphe ', apportés dans leurs bagages par les Américains, les Mercure surchargés ' RF ', certaines valeurs au type Iris, en service avant 1939, et les Marianne de Dulac, imprimées à Londres.
Le gouvernement Français souhaite donc mettre en place un type de timbres durable, pour montrer qu’il s’est installé lui aussi de façon durable, et qu’il a les moyens de se débrouiller seul pour l’administration du pays.
C’est ainsi que vont voir le jour trois nouvelles séries de timbres : La célébrissime Marianne de Gandon, qui affranchira les lettres et les envois demandant de gros affranchissements, la Cérès de Mazelin pour les valeurs intermédiaires, tels les imprimés ou les cartes postales, et enfin les Chaînes Brisées pour les quatre plus petites valeurs.
L’utilité de ces dernières : l’affranchissement des journaux, cécogrammes et pendant 3 semaines pour le 50 centimes, des imprimés.