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Timbre Poste Algérie
N° Y&T 1009
Bijoux du Sud (Touaregs)
Pendentifs
Bijoux du Sud – Touareg
Les bijoux du Sahara algérien peuvent être sériés, du point de vue du style, en deux grands ensembles. Le premier, celui du Hoggar-Tassili, se rattache aux traditions de la bijouterie targuie qui dépassent largement les limites géographiques de l’Algérie et infiltrent les territoires du Mali et du Niger. Le deuxième, celui des Oasis sahariennes (Gourara, Touat, Tidikelt), est apparenté au style des bijoux mauritaniens et marocains.
Aujourd’hui, les limites géographiques du port des différents bijoux sahariens correspondent de moins en moins aux lieux d’émission ou de fabrication. Tout est porté par tous : consommateurs et surtout bijoutiers savent reconnaître l’origine.
La différence stylistique découle avant tout des techniques de fabrication. Ainsi, le bijoutier targui fait surtout appel à la technique du moulage, à l’incision et au poinçonnage (en creux ou en repousse), tandis que celui des Oasis sahariennes utilise plutôt la décoration en relief, filigranée et en grenailles.
Ces deux particularités techniques se retrouvent dans les différents types de bijoux sahariens.
Les grands pendentifs pectoraux tera (singulier : teraout), parures particulièrement appréciées des Targuies, sont travaillés au repoussé. Ils consistent en un assemblage de plusieurs plaques triangulaires en plané, doublées de plaque en métal ordinaire, ce qui leur donne une certaine épaisseur. La teraout, pièce maîtresse de la parure de mariage, se porte suspendue au cou et accrochée à une lanière de cuir. Les pendentifs de même type mais munis d’un crochet sont portés en guise de parures de tempes et accrochés aux cheveux.
Les bracelets sont de plusieurs types : sambarou, de grandes dimensions, en plan incisé et comportant un large renflement au milieu ; issoghan, ayant la forme d’un anneau épais, mais creux à l’intérieur et décoré de fils torsadés et de grenailles ; enfin, différents modèles de bracelets moulés à anneau massif et dont les extrémités se terminent par un cube ou une boule.
Les bagues tissek, très appréciées des femmes sahariennes, se distinguent par la variété des modèles quant aux dimensions, à la forme et aux techniques de fabrication. Celles en forme d’anneaux massifs torsadés ou à renflements circulaires et qui sont également portées en guise de pendeloques sont en général moulées. Celles à chaton en forme de boîtier, parfois de très grandes dimensions, sont en plané et décorées d’incisions, de filigranes ou de granulations.
Si ces différents types de bijoux sont des objets purement décoratifs, il en existe d’autres dont la fonction est essentiellement utilitaire. C’est le cas d’un pendentif en forme de clef (assarou n’swoul ; clef de voile). Clef de cadenas à l’origine, il maintient en place le pan du drapé jeté par-dessus l’épaule. Ce bijou, qui peut prendre une forme très complexe, est décoré le plus souvent d’incisions.
Source : Musée national du Bardo.


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