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Timbre Poste Algérie
N° Y&T 767
20° Anniversaire de l'Indépendance (1962-1982)
Soldat tenant un enfant et soldats en marche
20e anniversaire de l’indépendance
L’invasion coloniale a ouvert une ère de résistance à l’occupation qui n’a pas cessé jusqu’au recouvrement de l’indépendance de l’Algérie en 1962. Cette résistance a pris des formes multiples. Avec l’Emir Abdelkader, la lutte contre le colonisateur s’accompagnait d’une tentative lucide et cohérente de mise sur pied d’une organisation étatique moderne avec des structures territoriales bien articulées, ainsi qu’une organisation administrative fonctionnelle.
Dans cette forme de lutte, chargée de potentialités d’émergence d’un Etat algérien moderne capable de supporter le choc avec la civilisation européenne déjà entrée dans l’ère de la révolution industrielle, la société algérienne a manqué de la malléabilité nécessaire permettant à l’Emir Abdelkader de procéder aux changements indispensables en un laps de temps très court.
Après l’échec de l’Emir Abdelkader, la résistance a continué en prenant des formes multiples. Qu’ils aient pris la forme de mouvements de grande envergure comme ce fut le cas pour le soulèvement des Ouled Sidi Cheikh en 1864 et celui d’El Mokrani en 1871 ou de mouvements locaux comme ceux qui ont eu lieu un peu partout en Algérie, ces mouvements de résistance ont un dénominateur commun. Même s’ils sont l’expression d’un rejet permanent de la colonisation, ils se caractérisent tous par l’absence de coordination et d’organisation à l’échelle nationale.
Après la résistance armée, la confrontation avec le colonialisme s’est transférée sur un autre plan. A partir de la Première Guerre mondiale, un mouvement d’expression et d’organisation moderne prend progressivement forme. Des groupements politiques différents cherchent à exprimer et à défendre ce que chacun d’eux pensait être l’intérêt du peuple algérien.
C’est l’Etoile nord-africaine qui a posé le problème national de la façon la plus appropriée. La revendication de l’indépendance dès février 1927 constitue le phare qui a éclairé la marche de ce mouvement lequel, à travers les aléas de la répression et les mues successives qu’il a connues en tant que mouvement, a fait mûrir l’idée de l’action pour l’indépendance dans la conscience populaire jusqu’à son point ultime en 1954.
A cette date, la confrontation avec le colonialisme a pris une forme violente et globale, mettant en branle le peuple algérien dans ses différentes composantes sociales. Si les événements du 20 août 1955 ont constitué un point de non-retour en coupant la voie à toute velléité de compromis avec le colonialisme, le Congrès de la Soummam, tenu le 20 août 1956, a permis à la Révolution de faire le point, de se doter des structures politiques et militaires pour la poursuite de la lutte qui s’est déroulée soit sous la forme d’une confrontation directe entre la glorieuse Armée de libération nationale et l’armée coloniale, soit sous la forme d’une guérilla urbaine contre les forces de répression, soit sous la forme d’une action diplomatique habile et déterminée.
Ces multiples fronts de lutte ont été le révélateur qui a mis en relief les valeurs combattantes du peuple algérien qui a su compenser l’inégalité des forces qui prévalaient de fait par un courage, un esprit de sacrifice et une détermination qui ont mené à la victoire et à la réalisation totale des objectifs que s’est assignés la Révolution dans la proclamation du 1er Novembre 1954.
Après le recouvrement de l’indépendance, en juillet 1962, l’Algérie est entrée dans une ère d’édification qui a pris la forme d’une véritable épopée, prolongement nécessaire de la précédente, et qui s’est déployée également sur plusieurs fronts qui ont débouché sur les Révolutions agraire, industrielle et culturelle. Ces révolutions visent, d’une part, à garantir les assises d’une économie socialiste destinée à satisfaire les besoins d’une société moderne et, d’autre part, à récupérer notre identité nationale afin de replonger le peuple algérien dans son ancrage naturel constitué par la civilisation arabo-musulmane ouverte au dialogue et aux échanges avec les autres civilisations.
Ces révolutions se sont traduites par des actions diverses prenant la forme de décisions de nationalisation des terres, des mines, des banques et des hydrocarbures, d’édification de villages socialistes, de complexes industriels modernes, de construction d’écoles, de centres de formation ou d’universités, de décisions relatives à la médecine gratuite, à la gestion socialiste des entreprises, au statut général du travailleur, etc.
Toutes ces actions interviennent sur une toile de fond constituée par l’oeuvre d’édification des institutions de l’Etat algérien sur des bases modernes où la démocratie se manifeste à travers les Assemblées populaires instituées à tous les niveaux. Les réalisations déjà concrétisées dans tous les domaines permettent de constater que l’Algérie est sur la voie du progrès et que les perspectives d’évolution de la société algérienne sont bien réelles.


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