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Timbre Poste Algérie
N° Y&T 700
Cheikh Abdelhamid Ben Badis
Cheikh Abdelhamid Ben Badis (1889-1940)
« Nous avons cherché dans l’histoire et dans le présent aussi et nous avons constaté que la nation algérienne musulmane s’est formée et qu’elle existe, comme se sont formées et existent toutes les nations de la terre. Cette nation a son histoire illustrée par les plus hauts faits ; elle a son unité religieuse et linguistique ; elle a sa culture, ses traditions et ses caractéristiques ; bonnes ou mauvaises, c’est le cas de toute nation sur terre. Nous disons que cette nation algérienne n’est pas la France, ne veut pas être la France et ne peut pas être la France ».
[Abdelhamid Ben Badis dans la revue Echihab du mois d’avril 1936].
Cheikh Abdelhamid Ben Badis vit le jour le 5 décembre 1889 à Constantine où il s’éteignit le 16 avril 1940, épuisé par le long et fougueux combat que sa vie durant il a consacré à la cause de son pays.
Avec quelques camarades de son âge, il commença à étudier et la langue nationale et la langue française. Mais très vite, il se révèle bien différent de ses compagnons. L’une des constantes de son caractère futur se manifeste dès cette époque : il brûle déjà du désir d’apprendre, de comparer, de comprendre et de discuter.
En 1908, le jeune Ben Badis se rend à l’Université Zaïtouna à Tunis où pendant quatre années, il va tâcher de synthétiser, au contact des plus grands penseurs de l’époque, les fragments d’un savoir empreint d’une très forte coloration personnelle.
Il quitte l’Université Zaïtouna en 1912 pour aller étudier en Orient. Lorsqu’il revint en Algérie, en 1921, les grandes lignes de sa pensée étaient déjà cristallisées : lutte contre la décadence, contre la superstition et surtout lutte contre la dépersonnalisation entamée par le colonialisme.
Trois ans après son retour d’Orient, le Cheikh Abdelhamid Ben Badis, fonda, avec la collaboration de Cheikh Embarek El Mili, une première école libre pour l’éducation de la jeunesse, la propagation de la langue nationale et l’enseignement d’une morale conforme à la dignité de l’Algérie.
Comme journaliste, Ben Badis fut un exemple alliant l’éducateur, le penseur et le révolutionnaire. En 1926, il commença à écrire dans la revue Annadjah. Peu après, avec la collaboration de quelques oulémas, il fonda la revue Echihab. Il fut aussi le principal créateur de l’hebdomadaire El Bassaïr (les visions de l’avenir) qui était l’organe officiel de l’Association des oulémas.
A une époque où toute allusion à l’Algérie en tant qu’entité était suspecte, Ben Badis, lui, osait écrire et parler sans peur de l’Algérie, du génie algérien, de la culture et des valeurs proprement nationales.
Penseur, homme d’action, orateur, journaliste, humaniste, homme politique, écrivain réputé, l’immense variété des connaissances du Cheikh Abdelhamid Ben Badis en faisait un esprit universel.


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