Timbre n° 457

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Caractéristiques

N° Y&T : 457
Thème : 160° Ann. de la Naissance de l'Emir Abd-El-Kader
Représentant : L'Emir Abd-El-Kader
Date d'émission : 11/11/1967
Prix Facial : 0,70 DA
Thématique
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Personnalités > L'Emir Abdelkader Consulter les timbres de cette thématique
Personnalités > Résistances 1830-1954 Consulter les timbres de cette thématique
Histoire > Période Coloniale 1830-1954 Consulter les timbres de cette thématique





Un peu de lecture

Emir Abdelkader
L’Emir Abdelkader est considéré comme le premier fondateur de la nation algérienne. Mû par sa foi en Dieu et sa conviction que le djihad contre l’occupant français ne peut être mené et gagné que par l’union de tous les musulmans, il a déployé de grands efforts afin d’unifier toutes les tribus autour d’un seul mot d’ordre : le nationalisme et la foi musulmane.
Les zones rurales, montagneuses et sahariennes étaient constituées de tribus, les villes et les ports étaient souvent occupés par des forces étrangères au gré des invasions et des traités politiques.
De 1832 à 1839, il prit sur lui d’unifier, sous son commandement, toutes les tribus de l’Ouest algérien, du Titteri (Médéa) jusqu’aux frontières marocaines, ce qui le mit en position de force au moment de négocier le traité de la Tafna en 1834.
Celui-ci allait entériner la reconnaissance officielle par le colonisateur français d’une nation algérienne dont l’Emir Abdelkader était considéré comme l’interlocuteur. Durant les deux ans de trêve qui ont suivi la signature de ce traité, l’Emir a sillonné le reste du pays pour s’allier les autres tribus afin de consolider la lutte.
Les chefs du Sud se sont ralliés à son autorité avec conviction, séduits par sa piété et sa vision unitaire. Les rares tribus réticentes ont été soumises de force et même contraintes à payer une dîme en guise d’effort de guerre.
Le Sud-Constantinois s’est également rallié à l’autorité de l’Emir Abdelkader. Même les tribus de Kabylie, qui ont préféré une résistance autonome, ont convenu de coopérer avec son représentant.
C’est donc en position de force qu’il a repris le combat en 1839 après la violation par les Français du traité de la Tafna, si bien qu’avec son arrestation, la France avait conscience d’avoir neutralisé le fondateur de la nation algérienne.