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Timbre Poste Algérie
N° Y&T 150
En l'Honneur des Pionniers du Sahara
Effigies de René Caillié & Lavigerie & Henri Duveyrier
René Caillié
né le 19 novembre 1799 à Mauzé-sur-le-Mignon dans les Deux-Sèvres. Voyageur français, il connut la célébrité pour avoir été le premier occidental à revenir de la ville de Tombouctou au Mali.
Il est le fils d'un boulanger et orphelin dès l'enfance. Il s'embarqua en 1814 pour le Sénégal, sans fortune, sans amis, sans secours. Après 10 ans d'obstacles et de traverses de tout genre, il réussit à pénétrer dans l'intérieur de l'Afrique. Malgré des fatigues inouïes, il parvint à Djenné. C'est dans le cadre d'un voyage plus à l'intérieur des terres qu'il se joint à une caravane qui va vers Tombouctou, dernier but de ses recherches. Se faisant passer pour un lettré musulman, il y pénètre le 20 avril 1828 et se trouve d'ailleurs fort déçu de cette ville qui l'avait tant fait rêver. Son retour en France en 1830 après 16 ans d'absence, à travers le désert du Sahara puis le Maroc est un véritable calvaire. Il reçut de la Société de Géographie un prix de 10 000 francs.
Il publiera en 1830 un récit de son voyage Journal d'un voyage à Tombouctou, avec le concours de M. Jomard, qui lui assurera une grande renommée.
Il est mort le 17 mai 1838 des suites d'une maladie contractée en Afrique au domaine de L'Abadaire à La Gripperie-Saint-Symphorien (alors Saint-Symphorien-du-Bois), commune de Charente-Maritime où il avait acheté un domaine.
Charles Martial Allemand Lavigerie,
né le 31 octobre 1825 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et décédé le 18 novembre 1892 à Alger (Algérie), est un cardinal français du XIXe siècle.
Professeur d'histoire à la Sorbonne (1854-1856), il est appelé à se rendre en Syrie où il fonde l'Œuvre des écoles d'Orient pour soutenir les missions. Il y découvre l'islam et la culture arabe.
Évêque de Nancy en 1863, il devient archevêque d'Alger en 1867. Il se consacre alors à l'évangélisation de l'Afrique qu'il ne dissocie pas du souci humanitaire des populations. Il fonde la Société des missionnaires d'Afrique, en 1868, qui est plus connue sous le nom de ses membres : les Pères blancs. Il est nommé cardinal en 1882.
La Tunisie étant devenue protectorat français en 1881, un archevêché de Carthage est créé et confié à Lavigerie en plus de celui d'Alger. Le Saint-Siège lui confie en outre une délégation apostolique sur le Sahara et le Soudan et lui attribue le titre de primat d'Afrique. Il demande alors que les missionnaires s'identifient aux populations locales en adoptant leurs langue, nourriture, vêtements et logement.
Lavigerie se fait l'apôtre de la lutte contre la traite des Noirs. Appuyé par le pape Léon XIII, il obtient des gouvernements, après une tournée en Europe, la signature à Bruxelles, en 1890, d'un acte anti-esclavagiste reprenant ses suggestions.
Le 12 novembre 1890, il prononce à Alger un toast devant les officiers de l'escadre française de passage dans ce port et donne le signal du ralliement des catholiques – jusqu'alors majoritairement légitimistes – à la IIIe République : « L'union, en présence de ce passé qui saigne encore, de l'avenir qui menace toujours, est en ce moment, en effet, notre besoin suprême. L'union est aussi, laissez-moi vous le dire, le premier vœu de l'Église et de ses Pasteurs à tous les degrés de la hiérarchie. Sans doute, Elle ne nous demande de renoncer ni au souvenir des gloires du passé, ni aux sentiments de fidélité et de reconnaissance qui honorent tous les hommes. Mais quand la volonté d'un peuple s'est nettement affirmée, que la forme d'un gouvernement n'a rien en soi de contraire, comme le proclamait dernièrement Léon XIII, aux principes qui seuls peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées, lorsqu'il faut, pour arracher enfin son pays aux abîmes qui le menacent, l'adhésion sans arrière-pensée à cette forme de gouvernement, le moment vient de déclarer enfin l'épreuve faite et, pour mettre un terme à nos divisions, de sacrifier tout ce que la conscience et l'honneur permettent, ordonnent à chacun de nous de sacrifier pour le salut de la patrie. C'est ce que j'enseigne autour de moi, c'est ce que je souhaite de voir enseigner en France par tout notre clergé et, en parlant ainsi, je suis certain de n'être point désavoué par aucune voix autorisée ».
Ce discours stupéfiant se termine par La Marseillaise. La crainte de laisser la République à l'extrême gauche qui se rapproche du camp républicain explique cette évolution.
Le cardinal Lavigerie est inhumé à la cathédrale Saint-Louis de Carthage et un monument funéraire est élevé en sa mémoire. Son corps repose aujourd'hui dans la crypte de la maison généralice à Rome. Ses parents reposent à Bayonne (près de l'église Saint-Étienne et du cimetière juif).
Henri Duveyrier
voyageur et géographe, né le 28 février 1840, est le fils du saint-simonien Charles Duveyrier. Le destinant à une carrière dans le commerce, son père l'envoya de 1854 à 1855 en Allemagne, où il devait faire des études commerciales. Mais dès cette époque, il avait, comme il le confierait plus tard, l'intention d'explorer quelque partie inconnue de l'Afrique. Il arracha à son père la permission de faire un court voyage d'essai en Algérie, qu'il accomplit au printemps 1857 sous la direction du géographe Oscar Mac-Carthy, qui plut tard aiderait Charles de Foucauld dans son voyage au Maroc.
Le 1er mai 1859, il quitta Paris pour le voyage qui allait le rendre célèbre. Après plusieurs mois passés dans le Sahara algérien et tunisien, il atteignit Ghadamès en août 1860, et sut s'attirer la protection du chef touareg Ikhenoukhen. Il demeura sept mois auprès d'Ikhenoukhen. Son intention était de rejoindre le Soudan, mais la fatigue l'obligea à renoncer, et il rejoignit Tripoli en le 2 août 1861, avant qu'un vapeur le ramène à Alger en octobre. Là, une grave maladie (peut-être le typhus) faillit l'emporter, et le laissa plusieurs mois sans mémoire et sans raison. Son hôte à Alger, le saint-simonien Auguste Warnier, s'empara de ses notes et commença à rédiger à sa place le rapport demandé par le gouvernement de l'Algérie. Ce rapport serait publié en 1864 sous le titre Les Touaregs du Nord. Il est difficile, aujourd'hui, encore, de discerner ce qui vient de Duveyrier et ce qui vient de Warnier dans ce livre, mais il semble que l'apport de Warnier concerne seulement le ton et non le fond, qui appartient à Duveyrier. Ce livre valut aussitôt au jeune explorateur la grande médaille d'or de la Société de Géographie, dont il devint en 1873 l'un ses secrétaires.
Son livre donnait des Touaregs une image favorable, ce dont on fit plus tard reproche à l'auteur, quand les Touaregs, de plus en plus inquiets face à l'expansion française, devinrent, de bienveillants qu'ils avaient été jusque-là, beaucoup plus hostiles. Très affecté par ces accusations, déçu aussi de n'avoir pu entreprendre de nouveau voyage (si l'on excepte en 1874 un court séjour en Algérie, dans la région des Chotts, et deux courts voyages au Maroc, en 1885 et 1886), Duveyrier s'est donné la mort le 25 avril 1892, à l'âge de 52 ans. L'historien Jean-Louis Triaud a parlé de lui comme 'un pur perdu dans le siècle'.
Source Wikipédia


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